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SUCCÈS DE LA CHAÎNE HUMAINE

Soumis par editorea le mer, 2022/09/02 - 09:19

Vendredi 4 février, plus de 1000 manifestant(e)s à la chaîne humaine organisée par Seaska en faveur des examens en langue basque

Une chaîne humaine réunissant entre 1000 et 1200 personnes a eu lieu vendredi 4 février à Bayonne depuis la gare jusqu'à la Sous-Préfecture pour réclamer le droit de passer les examens en euskara.

Lors des épreuves du Diplôme National du Brevet 2021 en juin dernier, des enseignants des Sciences avaient décidé de franchir un cap supplémentaire dans la revendication du droit des élèves de présenter l’épreuve des sciences en langue basque, en refusant d’aller corriger les examens des sciences en français tant que les élèves n’auraient pas le choix de présenter les examens en basque.

Alors que nous sommes en attente d’une réponse du Rectorat pour les examens du Brevet et du Bac 2022, les autorités académiques répondent avec des sanctions. Les personnels concernés avaient pris soin d’avertir l’Académie de Bordeaux afin de permettre au service de s’organiser en juin dernier. Mais à cette demande légitime, des familles et de la société basque, à cet acte de désobéissance civile, plus de six mois plus tard, le directeur des examens agissant au nom de la Rectrice de l’Académie de Bordeaux répond par des sanctions économiques et estime qu’il s’agit « d’une absence non motivée à la correction », procédant ainsi à une retenue sur salaire.

Seaska tient à faire part de sa solidarité envers les enseignants lésés et souhaite partager sa profonde inquiétude au regard de l’attitude de la Rectrice de Bordeaux. Si d’un côté Mme la Rectrice Anne Bisagni-Faure prône le dialogue sur la question des examens en langue basque, dans les faits elle entreprend des mesures de représailles que l’on ne peut tolérer. Cette attitude ne correspond pas à la demande d’apaisement souhaitée par le Premier Ministre lors de notre rencontre du 15 septembre dernier, et n’est pas dans l’esprit de la circulaire publiée le 16 décembre 2021 par le Ministère de l’Education Nationale.

Nous sommes en colère comme l'a prouvé la forte mobilisation des élèves / parents / enseignant(e)s du vendredi 4 février.

argazkia Bob Edme

Seaska -  manifa - 2022-02-04